Entrisme sectaire à l’INRAe

Entrisme sectaire à l’INRAe

Un mouvement à dérives sectaires partenaire de l’Institut National de la Recherche Agronomique.

Prolégomènes

A l’aube d’une transition écologique nécessaire, l’agriculture doit opérer un virage radical. Les solutions sont multiples, l’agroécologie par exemple est prometteuse. Repenser les exploitations en les intégrant dans les écosystèmes pour créer des agroécosystèmes producteurs de ressources, est sans doute l’avenir de l’agriculture. Ce modèle agricole émergeant adopte la gestion intégrée et raisonnée de l’agroécosystème. Il repose sur l’utilisation de solutions fondées sur la nature comme outils de restauration et de préservation des services écosystémiques rendus sur les parcelles en agroécologie. La plantation de haies composites, les bandes enherbées ou fleuries en sont de parfaits exemples. Elles favorisent la biodiversité utile en attirant et fixant des populations d’auxiliaires de culture pour la pollinisation ou pour lutter contre les ravageurs. Dans ces pratiques respectueuses de l’environnement, les intrants (pesticides et/ou engrais) tendent à être utilisés de plus en plus raisonnablement, le manque de modèles alternatifs sérieux a rendu leur utilisation quasi indispensable à l’obtention de rendements corrects.

Penser la parcelle agricole en tant qu’une unité la plus autonome possible, avec ses contraintes, voilà le cœur de l’agroécologie. On peut mentionner le sylvo-pastoralisme ou le pré-verger, comme illustration parlante de ce procédé. Dans le premier cas, la production de bois d’une forêt est couplée au pâturage, alors que dans le second, les animaux d’élevages pâturent sous les arbres fruitiers. La réutilisation des excréments d’animaux et des déchets verts de culture peuvent alors être utilisés pour la fertilisation et/ou l’amendement des sols, dans un processus vertueux.

Intégrée dans ce mode d’agriculture, une pratique mérite toute notre attention. Il s’agit de l’agriculture biodynamique. Cette agriculture fut fondée par Rudolf Steiner en 1924 lors d’une série de conférences qu’il donna à des agriculteurs. Steiner était un polygraphe occultiste et n’était ni agriculteur ni agronome. Il est à l’origine de l’anthroposophie, un mouvement épinglé par la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) comme étant un courant à dérives sectaires dans de nombreux domaines (agriculture, pédagogie, médecine, cosmétiques, etc.).

Les 3 principes de la biodynamie

1. Concevoir et imaginer la ferme comme un organisme vivant autonome
Ce premier principe s’inscrit pleinement dans l’agroécologie mentionnée plus haut.


2. L’utilisation des préparations biodynamiques telles que les a imaginé Steiner

Ce deuxième principe ne peut être compris qu’en prenant en compte la vision spirituelle promue par l’anthroposophie. La réalité qu’elle propose est divisée en deux sphères distinctes qui s’interpénètrent. D’une part, le monde physique et d’autre part le monde spirituel. Ce dernier est lui-même divisé en un « corps éthérique » (corps de vie), un « corps astral » (corps des émotions) et le « moi humain » (la force individuelle).

Il existe en tout huit préparations que les agriculteurs en biodynamie doivent obligatoirement réaliser pour prétendre aux labels Demeter et Biodyvin.

Leur composition n’a pas évolué depuis 1924.
Elles comprennent quasiment toutes une substance du « corps astral » à base de viscères ou crânes d’animaux, ainsi que d’une substance du « corps éthérique » comme des fleurs ou des écorces. Le dosage d’utilisation de ces préparations relève de l’homéopathie agricole.

L’ anthroposophie explique que ces préparations servent à respiritualiser la nourriture et par conséquent les humains.


3. Le travail dans la ferme suivant les cycles lunaires, cosmiques et du zodiaque

Le troisième principe repose sur le travail en phase avec les rythmes lunaires et du zodiaque, selon le célèbre « calendrier lunaire » dans lequel s’enchainent  les jours « feuilles », les jours « fruits », les jours « racines » et enfin les jours  « graines ». Vous l’aurez compris, la biodynamie est une pseudo-science agricole.

La science s’est bien sûr penchée sur cette agriculture, et les conclusions en sont que la biodynamie, sur la majorité des paramètres agronomiques, est similaire à l’agriculture biologique [1] [2] [3] et que la lune n’a pas d’influence claire sur les végétaux [4] [5].

Certains articles mentionnent tout de même un intérêt agronomique potentiel de la biodynamie. Lorsqu’on les étudie dans le détail, on s’aperçoit rapidement qu’ils sont pour la plupart réalisés par des chercheurs affiliés à l’anthroposophie, financés par la Société Anthroposophique Universelle ou par le lobby anthroposophique.

A retenir : l’agriculture biodynamique n’a pas d’effet au-delà de l’effet des bonnes pratiques paysannes. Les rythmes lunaires et les préparations n’ont pas montré d’intérêts agronomiques ou agricoles.

Pourquoi cet article ?

Cet article est là pour alerter sur l’entrisme de dérives sectaires au sein d’organismes publics de recherche, garants de la connaissance et des savoirs scientifiques.
Ici, l’INRAe en partenariat avec VetAgroSup Clermont, AgroParisTech, Reso’them DGER, Origens Medialab, Réseau Reneta et le Collectif “Tous chercheurs” va collaborer avec Biodynamie-Recherche, sur le projet SYNBIOSE (SYNtropie, BIOdynamie, Syncrétisme Epistémologique).

Pourquoi peut-on dire que l’association Biodynamie-Recherche est l’officine agricole de l’anthroposophie en France ?

Biodynamie-Recherche, qui se nommait jusqu’en 2019 “Les amis de la biodynamie”, est une association qui émane directement du MABD (Mouvement pour l’Agriculture Biodynamique). On retrouve siégeant à son conseil d’administration Jean-Michel Florin, formateur au MABD et également co-responsable de la section agricole du Goetheanum (siège de la Société Anthroposophique Universelle). La boucle est bouclée.

Revenons au projet exploratoire 2023-2025 SYNBIOSE qui a pour vocation de :

Caractériser précisément les pratiques et les paradigmes […] et à étudier les échanges et hybridation entre les différentes formes de savoir pour comprendre comment les connaissances sont combinées […]

SYNBIOSE, 2023-2025

Cyrille Rigolot est chercheur en zootechnie au sein de l’INRAe. Il a déjà travaillé avec le MABD et notamment avec Martin Quantin sur un article “perspective” intitulé « L’agriculture biodynamique comme ressource pour les transformations de la durabilité : Potentiel et défis [6] ».
Martin Quantin est quant à lui formateur au MABD et coordinateur du développement de Biodynamie-Recherche. Il propose des formations comme « les 4 éléments et l’approche sensible de la nature » ou « Rencontre avec les étoiles : les rythmes cosmiques ».

Dans l’article “perspective” il n’est fait aucune mention de dérives sectaires de l’anthroposophie dans l’éducation ou la médecine, mais des sources d’articles anthroposophiques comme Brock et al, 2019.

Un passage est particulièrement révélateur, les auteurs écrivent :

La raison pour laquelle les études qui montrent que la biodynamie n’est pas plus valeureuse que l’agriculture biologique est parce qu’elles sont réalisées par des recherches académiques mainstreams à la botte de paradigmes matérialistes et mécanistes.

Vous conviendrez que cette rhétorique est bien avantageuse pour quiconque veut promouvoir une pseudo-science. Notons également que le Goetheanum fait la promotion de cet article sur son site internet.

Cyrille Rigolot est un habitué des articles “alternatifs” où il invoque la physique quantique pour valider ses hypothèses, comme ici avec l’article « La théorie quantique comme source d’idées pour combler le fossé entre la transdisciplinarité du mode 1 et 2 : potentialités, écueils et voie à suivre [7] » qui postule que la spiritualité et la conscience invoquées par les pratiquants de la biodynamie devraient être observées sous la loupe de la physique quantique comme une potentielle solution. Rappelons que la physique quantique hors du champs de la recherche en physique quantique relève également de la pseudo-science.

C. Rigolot a été publié dans le journal anthroposophique Biodynamis vendu par le MABD aux côtés d’ouvrages comme « Messages des êtres élémentaires » ou « À la rencontre des êtres élémentaires ».

Tweet de Cyrille Rigolot concernant l’édition Biodynamis n°119, sept. 2022

L’association Biodynamie-Recherche se félicite déjà de ce partenariat qui pourrait servir à redorer le blason de la biodynamie, et derrière c’est l’anthroposophie qui serait gagnante.
Tester la biodynamie dans des projets de recherche est intéressant bien que de nombreuses fois réalisé sans succès en faveur de la biodynamie.

Nous craignons que le porteur du projet SYNBIOSE, Cyrille Rigolot (INRAe) ainsi qu’au moins Martin Quantin (MABD) aient un ou plusieurs conflits d’intérêts dans cette affaire.

Notamment lorsque l’on constate que C. Rigolot entretient un rapprochement via son compte privé avec diverses personnalités de l’anthroposophie comme Sylvain Leser (aux pratiques douteuses pour nuire aux critiques de la doctrine anthroposophique), Tristan Chaudon (fils de Guy Chaudon, Président de la Fédération Pédagogie Steiner-Waldorf) ou même Louis Defèche (Chargé de communication de la Société Anthroposophique Universelle au Goetheanum, ainsi que rédacteur en chef et co-fondateur de la revue Æther pour la promotion de l’anthroposophie).

Tweet de Cyrille Rigolot, compte personnel, 10 août 2021

Nous nous demandons si l’INRAe est au courant des problèmes liés à l’anthroposophie (dérives sectaires) cachée derrière la biodynamie et de l’endoctrinement potentiel [8].

L’agroécologie ne devrait pas être obscurcie par l’ésotérisme de mouvements à caractère sectaire.


Pour aller plus loin

· Rasplus Valéry, Les vigneron.ne.s, entre vins conventionnels et vins bio & biodynamie, AgriGenre, janvier 2021b
· Thomas Liechti, La Biodynamie : Occultisme et dérive sectaire à la campagne – Entretien avec Cyril Gambari, Revue Les Progressistes, 2023
· Frédéric Mugnier, Pour en finir avec la biodynamie – L’encombrant Rudolf Steiner, Le Point, 2022
· Marine Jeannin, La biodynamie : respect de la terre ou dérive sectaire ?, GEO, 2022
· Jean Benoit Meybeck, Trilogie Cosmobacchus, éditions Eidola

[1] The Science Behind Biodynamic Preparations: A Literature Review
[2] Organic and Biodynamic Viticulture Affect Biodiversity and Properties of Vine and Wine: A Systematic Quantitative Review
[3] Organic and biodynamic wines quality and characteristics: A review
[4] What Has Been Thought and Taught on the Lunar Influence on Plants in Agriculture? Perspective from Physics and Biology
[5] Expectation or Sensorial Reality? An Empirical Investigation of the Biodynamic Calendar for Wine Drinkers
[6] Biodynamic farming as a resource for sustainability transformations : Potential and challenges
[7] Quantum theory as a source of insights to close the gap between Mode 1 and Mode 2 transdisciplinarity: potentialities, pitfalls and a possible way forward
[8] Sur l’endoctrinement, lire les articles sur les carnets de recherche Agrigenre du sociologue Valery Rasplus :
· Jeanne Soradt, Les mondes agro-écologiques cibles d’entrepreneurs occultes
· Camille Grivand, Pratiques alternatives et influences spiritualistes en agriculture biologique
· Lazare Mulot, Grandir et croire. Quand une idéologie masquée s’immisce dans une vie

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commentaires
  • Ha ha..
    A qui le tour ?
    Bientôt le CNRS, l’INSERM.. ?
    Dés qu’une étude ne va pas dans votre sens, c’est qu’il y a entrisme..
    Pour d’autres, vous diriez “partenariat”, mais là, comme vous avez des a priori, alors c’est “entrisme”..
    C’est comme un virus qui contamine tout le monde..
    Lionel Ranjard ? https://www.youtube.com/watch?v=vDw6KndGK1U
    Contaminé, lui aussi ? Z’avez qu’à “débunker” son étude.. ha ha

    Bref, toujours le même procédé, vieux comme le monde :
    “qui veut noyer son chien, l’accuse de la rage”..

    Vous êtes dans une spirale infernale de déni. Une vraie dérive sectaire, en somme..

    Lartigue

    • Bonjour Lartigue,

      Concernant la méta-analyse (qui n’en est pas vraiment une) de Ranjard « Impact of farming systems on soil ecological quality : a meta‑analysis », nous avons fait appel l’année passée à Patrick Vincourt (ancien directeur de recherche à l’INRAe en génétique et amélioration des plantes) afin qu’il l’analyse, voici le lien : https://skepticsinthepub.ch/2022/05/19/commentaires-sur-larticle-impact-of-farming-systems-on-soil-ecological-quality-a-meta%e2%80%91analysis/

      Notez sa conclusion :
      « Les données sur les systèmes biodynamique et organique (“bio”, NDLR) ont besoin d’être consolidés. […] les effets d’autres pratiques difficiles à analyser – particulièrement les préparations biodynamiques, la technicité de l’agriculteur ou l’influence de la date d’applicationreste à démontrer. »

      • Kalou, Kalou…
        Vous êtes un peu trop en mode automatique.. Vous devriez tourner votre index sept fois autour de votre souri avant de cliquer et répondre à coté. C’est à l’image de votre critique de l’anthroposophie en général. Manque de rigueur, d’attention..
        En fait vous ne regardez même pas les références que je vous met en lien. Résultat, vous êtes à coté de la plaque, comme souvent.
        Vous pensez que je parle de ceci :
        https://link.springer.com/article/10.1007/s10311-021-01302-y
        alors que je parle de cela :
        https://www.inrae.fr/actualites/ecovitisol-1ere-reunion-restitution-aux-viticulteurs-resultats-qualite-sols-viticoles
        Le lien youtube ne demandait qu’à être visionner qq minutes pour comprendre qu’il s’agissait d'”EcoVitiSol”, et pas de “Impact des systèmes agricoles sur la qualité écologique des sols : une méta-analyse”.
        Ouvrez le lien, visionnez à partir de 29mn17 ; et donc, comme je le suggérai à votre jeune scientifique diplômé (prof de bio en lycée agricole, en fait) : débunkez EcoVitiSol du directeur de recherche de l’INRAe, Lionel Ranjard.
        https://youtu.be/vDw6KndGK1U

        Mais bon, le concept de “l’entrisme”, c’est plus simple et rapide pour décrédibiliser une étude, sans aucune démonstration. Juste des a priori et de l’émotionnel. La méchante secte qui fait de l’entrisme.. Bouuuuh.. C’est tout ce qui vous reste..

        Lartigue

        • Lartigue, toujours prompt au mépris au lieu de débattre sur le fond du sujet, ici celui de G. Rigolot de l’INRAe et ses liens avec MABD et des adeptes de votre mouvement.

          Étant donné que votre demande relève du domaine de Cyril, peut-être qu’il aura la patience de vous répondre malgré le fait que vous essayez de le délégitimer en pointant sa jeunesse.

          • Bonjour. Il semblerait qu’il y ait eu comme un bug sur votre blog. La référence à ma réponse a disparue. Ce sont les aléas de l’informatique.
            Voici donc la restitution de la référence en question : ce que j’avais à vous dire à vous sur la question “du mépris” et de “la légitimité de Cyril”, notamment..

            http://anthroposophe.canalblog.com/archives/2023/06/08/39935582.html

            J’attend toujours une réponse, d’ailleurs..

        • Bonsoir Lartigue,

          Merci pour votre commentaire,
          Vous parlez du projet EcoVitiSol, qui mènera sans doute à plusieurs papiers scientifiques mais pour l’instant il n’y en a pas à part celui-ci : https://www.nature.com/articles/s41598-018-35305-7

          Je ne peux débunker de résultats comme vous le suggérez. Les résultats du projet ne sont encore que préliminaires et non soumis à l’analyse par les pairs. Ils montrent déjà qu’il y aurait peut être une meilleure biodiversité et de plus grandes interactions entre les communautés microbiennes dans les sols en biodynamie en comparaison avec les sols en bio ou en conventionnel.

          Ces résultats sont à mettre au regard des autres études revues elles par les pairs comme Birkhofer et al., 2008, Carpenter-Boggs., 2000, Reeve et al., 2010 et 2011, Hendgen et al, 2018 entre autres qui montrent des résultats similaires vis à vis de la microbiologie du sol entre des parcelles en agriculture biologique et en biodynamique. Vous pouvez les lire sur PubMed ou GoogleScholar si vous le voulez.

          Aussi, le plus important est sans doute la qualité du vin par la suite et pour l’instant, nous n’avons aucune idée de si l’incidence des interactions entre les microorganismes du sol influencent la qualité finale des produits.
          Si vous avez des études à me conseiller, qui ne soient pas anthroposophes, je suis preneur.

          Bien à vous,
          Cyril, simple professeur de biologie en lycée agricole.

  • Nous sommes en juillet et comme beaucoup d’autres, je me préoccupe de mon potager. Je me forme donc aux pratiques via Youtube et vla ti pas qu’au hasard de l’algorithme, je tombe sur une vidéo parlant de la syntropie au potager. Au bout de quelques minutes de visionnage, reniflant une petite senteur de NewAge bon teint, je me mets à faire des recherches sur la syntropie et je retrouve le terme accolé dans cette fameuse étude de l’Inrae mentionnée dans votre article. Rien de bien méchant, jusque là puisque l’étude semble balayer d’un revers de la main le lien entre biodynamie et Syntropie. Toutefois, je trouve un peu bizarre le fait que ces deux thèmes soient accolés dans la même étude un poil suspecte.

    Je me promène dans la section commentaire d’une autre vidéo parlant des différences entre permaculture et syntropie et je cite : “Je ne suis pas un spécialiste, mais il se trouve que je sors d’une formation d’une semaine à l’Université du Domaine du Possible sur l’agriculture successionnelle aussi appelée syntropie, et j’ai suivi un CCP l’an passé, ainsi que vidéos, livres et pratique. J’estime avoir de bonnes notions des deux. Les 2 formateurs ont été formés tout comme Anaelle par le concepteur de la syntropie, le Suisse exilé au Brésil Ernst Götsch.”
    Sous ce commentaire quelqu’un d’autre indique : “Rappelons que l’école du domaine des possibles est soupçonnée de dérives sectaires. Cette école Steiner, fondée sur un courant pédagogique théorisé par son créateur Rudolf Steiner, enseigne l’anthroposophie, un courant de pensée ésotérique”.

    Oups. Du coup, y a-t-il porosité ? Qu’est-ce que la syntropie et que recouvre-t-elle ? Le sujet ne mérite-t-il pas d’être un poil creusé ?

Esprit critique, au-delà des croyances infondées

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