Saisonniers agricoles et biodynamie : entre pénibilité, précarité, ingratitude et écospiritualité ésotérique

Saisonniers agricoles et biodynamie : entre pénibilité, précarité, ingratitude et écospiritualité ésotérique

Camille B., saisonnière en viticulture et ancienne biodynamiste, nous partage la rigueur de son métier ainsi que les croyances irrationnelles NewAge de l’anthroposophie qui imprègnent le milieu agricole

Celles et ceux qui viennent se promener sur le site Skeptics in the Pub Valais ont très probablement entendu parler d’anthroposophie, de Rudolf Steiner, de son étrange cosmogonie et des dangers que tout cela représente au sein des écoles Waldorf.
Si en effet, une forme insidieuse d’endoctrinement s’exerce auprès des élèves dans ces écoles, il existe un autre univers, sous tendu par la société anthroposophique, c’est celui de l’agriculture biodynamique.

La biodynamie, qu’est ce que c’est ?

Selon les anthroposophes, certains journalistes et une large partie du public maintenue dans l’ignorance, il s’agit d’une agriculture saine, bonne pour notre chère planète, “plus bio que bio” pensée et imaginée par un philosophe polygraphe du début du XXème siècle, un certain Rudolf Steiner.

C’est du moins ce que l’on m’a expliqué lorsque je suis entrée dans ce mouvement. Après plusieurs années d’errance dans un monde occulte et irrationnel, j’ai finalement compris qu’il ne s’agissait que d’une  belle vitrine derrière laquelle se cache une réalité bien moins attractive.

A l’époque, j’étais moi-même saisonnière, et je souhaite ici, attirer l’attention sur ce monde.

Plusieurs profils se dessinent dans cet univers, allant du jeune qui finance ses études au plus vieux qui complète sa maigre retraite en passant par les saisonniers “professionnels”, ceux qui voyagent de région en région au gré des travaux agricoles. Et c’est de ces derniers que je souhaite parler.

Selon l’Insee, le nombre d’emplois saisonniers en agriculture en France s’élevait à 157’653 postes en 2017. Ce sont des emplois précaires, sous payés, peu reconnus. La plupart des travailleurs se voient refuser des logements en location, des prêts, vivent dans des conditions bien souvent compliquées, et pourtant, le monde paysan, celui qui remplie vos assiettes, ne pourrait s’en passer.

Les saisonniers sont souvent en rupture sociale, vivant sur les routes, et dans un univers un peu coupé du monde, peuvent rapidement se laisser influencer par des croyances et des doctrines qui s’enseignent allègrement dans ce milieu.

Portraits

N. a 21 ans. Elle a suivi une formation de coiffeuse et ne trouve pas de travail. Elle va de petit boulot en petit boulot, jusqu’à ce qu’elle découvre les saisons agricoles. Elle investit dans du matériel de camping et décide de se promener partout en France pour travailler dans les champs. Sur sa route, elle croise des saisonniers bien plus agés qu’elle, qui lui parlent des énergies telluriques et de la manière dont le monde subtil doit être appréhendé. N. est fascinée par l’immense sagesse des personnes qu’elle rencontre et décide de travailler sur elle pour faire taire son mental et ainsi, entrer en connexion avec les mondes suprasensibles. Elle entend parler d’une thérapeute, qui, grâce à ses pouvoirs de médium, saura la guérir de ses blessures profondes. N. est une personne abimée. Abusée par son père dans son enfance, elle a grandi séparée de sa famille, dans un foyer d’accueil. Elle pense pouvoir guérir de ses traumatismes grace à cette thérapeute. Cette dernière lui explique, lors d’une séance de psychogénéalogie[1] qu’elle est responsable des agressions de son père car ils étaient mariés dans une vie antérieure et qu’elle l’avait fait souffrir. Elle l’encourage fortement à “pardonner” son père et se remettre en question. N. en sortira encore plus traumatisée. Mais dans un monde où ce genre de considération est puissante, elle sera incitée à poursuivre sur cette voie, elle sera démolie et pensera qu’elle est responsable de cet état. Malgré tout, elle cherchera des solution auprès d’autres chamanes, pervers et manipulateurs qu’elle rencontrera dans ses pérégrinations.

Q. est très jeune. Il est paumé. Il vient de quitter le cocon familial pour vivre dans un monde alternatif, dans lequel il pense trouver une sorte de famille de substitution. Il n’a aucune réelle croyance, mais n’est pas non plus sceptique. Il se contente d’écouter tout ce qu’il lui est donné d’entendre et d’avaler tous les propos de ses collègues. Curieux, il pose beaucoup de questions sur l’ésotérisme et semble bien trop perméable à ça.

C. a 33 ans. Elle est saisonnière depuis de nombreuses années et vit de squatte en squatte, dans des communautés alternatives et des éco-villages. Elle a suivit une formation de reiki et a passé tous les degrés pour devenir “maitre reiki”. Elle propose des soins à tous ses collègues pour les petits bobos ou les blessures plus lourdes. Elle pratique son “art” à chaque moment de la journée et aime énormément en parler. Récemment, elle s’est laissée embarquer par une gourelle psycho énergéticienne qui lui fait suivre une formation onéreuse et parfois douloureuse pour accéder à l’Akasha[4]. Cette femme prétend guérir les âmes, et par extension, C. est persuadée de pouvoir en faire autant. Elle fait beaucoup de prosélytisme et manipule sans le vouloir, d’autres saisonniers, très jeunes ou très crédules.

J. a environ 40 ans. C’est un homme très charismatique. Il a beaucoup de bagou, beaucoup de culture, et a une vision de l’humanité extrêmement négative. J. est un charmeur, il use de séduction pour entrainer les personnes promptes à l’écouter vers son monde à la fois magique et redoutable. J. lit beaucoup, et parle beaucoup des choses qu’il apprend dans les journaux en ligne tels que FranceSoir. Très conspirationniste, il fait la promotion des médecines douces, invective “Big pharma” et  parle des illuminatis toute la journée. Malgré des discours parfois incohérents, il fascine énormément et semble apprécier son statut de “sachant”.

G. a une cinquantaine d’années, il se dit médium et propose des prestations payantes. Parmis ses pratiques, il  enseigne la communication animale par la méditation. Il accompagne ses clients dans les supermachés pour les aider à choisir leurs produits “en conscience”. Il travaille dans les champs la plupart du temps, ayant peu de clientèle. Il fait énormément de prosélytisme et cherche à recruter de nouveaux “patients” parmis les saisonniers.

Si je dresse ici cette liste de portraits, c’est pour rendre compte des différents types de profils que l’on rencontre aisément dans le monde agricole. Les saisonniers s’endoctrinent entre eux. Souvent défiants vis à vis des diverses puissances (politiques, économiques, sociétales, journaux, médecine conventionnelle ect…), ils adhèrent plus facilement à des idées en marge de tout ce qu’ils ont pu apprendre en dehors des mouvances NewAge. Leur méfiance engendre un besoin de croire en quelque chose de nouveau, de séduisant, emprunt de bienveillance.

Mais pourquoi un tel glissement ?

Au delà des difficultés financières inhérantes à leur statut, les saisonniers souffrent d’un manque de considération total dans la société. Jugés comme des parasites perdus et incultes, ils sont pourtant, malgré l’image dégradante du quidam qui paye ses impôts et sa taxe d’habitation, celles et ceux qui triment dans les champs pour ramasser les fruits et légumes proposés en masse sur les étales de nos supermachés. Pire encore, les premiers à les déconsidérer, à les mépriser, à les manipuler pour économiser le moindre petit denier sur leur dos, sont leurs propres patrons. Ils ont un besoin fondamental de cette main d’oeuvre, mais les jugent et s’auto procclament sauveurs, les bienfaiteurs inintéressés qui offrent un emploi à cette bande de paumés sans envergure ni avenir, qui devraient se savoir chanceux d’obtenir leurs maigres chèques en fin de mois.

Il n’existe aucun syndicat de saisonniers et en dehors d’organismes comme la mutuelle agricole, souvent très peu efficace dans les litiges opposant les employés et leurs patrons, aucun recours n’est possible lorsqu’un saisonnier voit ses droits bafoués. Les grosses structures employant plusieurs dizaines de salariés, sont plus surveillées par les organismes d’état, et de ce fait, respectent dans les limites de la légalité les droits salariaux (bien que ce ne soit pas toujours le cas, notamment face aux travailleurs étrangers). Mais les petites entreprises familiales (parmis lesquelles les fermes biodynamiques sont légion), il arrive bien souvent que les agriculteurs abusent totalement de leur main d’oeuvre en sachant pertinemment que le marché du travail est une jungle dans laquelle personne n’est irremplaçable. Si un saisonnier, en contrat précaire trouve à redire sur les méthodes de son patron, il sera éjecté très rapidement. Ainsi, ces travailleurs pauvres et méprisés se voient dans l’obligation de tolérer des conditions de travail parfois inadmissibles.

Alors ils recherchent, d’une manière ou d’une autre à retrouver un statut, une dignité, quitte à aller les chercher dans des pratiques magico-religieuses qui leur donneront, d’une certaine manière, un pouvoir, un contrôle sur ce qu’ils vivent, ce qu’ils sont.

Ce phénomène, déjà très présent dans l’agriculture conventionnelle, est bien plus répandu en agriculture biologique. Les saisonniers qui travaillent dans ce secteur sont ici par choix idéologique. Habités par des principes écolos, ils préfèrent donner de leur énergie aux paysans respectueux de leur environnement. Malheureusement, lorsque les idéaux écologistes sont présents, l’écospiritualité n’est jamais bien loin. On parlera alors des énergies telluriques, de l’âme de la terre mère, de sylvothérapie[2]… Les agriculteurs eux-même sont rarement dans se genre de croyances et se tiennent bien souvent à l’écart des conversations autour de la pensée NewAge.

Mais qu’en est-il de la biodynamie ?

Si bon nombre de saisonniers qui entrent pour la première fois dans un domaine en biodynamie ignorent tout de l’anthroposophie, ils sont très souvent, emprunts d’ésotérisme. Quant aux agriculteurs qui les embauchent, ils sont au minimum convaincus par la pseudoscience (homéopathie, influence de la Lune sur les cultures, …) et parfois leurs croyances anthroposophes peuvent aller bien plus loin. S’ils ne font pas nécessairement la promotion des idées de R. Steiner, ils font la promotion de la biodynamie, et pour les populations de saisonniers, ce terrain est extrêmement glissant. Ils sont pour la plupart séduits par les patrons dont les croyances, en apparences saines et bienveillantes, rejoignent celles de leurs employés emprunts d’ésotérisme. Ils renforcent la défiance vis à vis des agriculteurs en conventionnel, étant extrêmement jugeant, voire parfois insultants. Lorsqu’on rentre dans ces fermes, on a la sensation de faire partie d’une sorte d’élite éclairée, capable de mieux discerner les besoins de notre Terre Mère, respectant bien plus la nature. Et malgré les traitements au soufre, au cuivre, et la monoculture, on pense que notre pratique est saine et sans aucun impact pour l’environnement. On en oublie que nos conditions de travail sont parfois plus rudes qu’en conventionnel, le droit du travail étant souvent peu respecté dans ses entreprises familiales.

Un saisonnier qui se berce à ce point d’illusions, accepte bien plus aisément les possibles ingérences de son patron. Si celui-ci ne respecte pas les droits fondamentaux de ses employés, il n’aura aucun mal à les réembaucher d’une année sur l’autre, car il sera pour eux, un représentant de l’autorité “idéal”, car d’une certaine manière, clairvoyant. Et au fur et à mesure que la confiance s’installe, les biodynamistes peuvent devenir plus “bavards”, sous entendre qu’ils ont accès à une vérité bien au-delà des vagues croyances ésotériques, et parlent alors facilement d’un certain Rudolf Steiner, visionnaire et penseur génial, papa de la biodynamie. Il n’est pas difficile d’imaginer à quel point tout ça peut être mauvais pour l’esprit critique. Lorsqu’un saisonnier, isolé de sa famille, entouré de personnes à peu près toutes convaincues par telle ou telle croyance NewAge, embrigadé dans un phénomène de groupe qui écoute religieusement un patron biodynamiste, souvent fort sympathique, déblatérer des inepties pseudo-scientifiques et flirtant avec la religion anthroposophique, ses défenses intellectuelles échouent à coup sûr !

Et ce n’est pas tout ! Les agriculteurs en biodynamie fonctionnent en réseau. Si un saisonnier termine un contrat, il n’a qu’à demander à son patron l’adresse d’un collègue, également biodynamiste, et il se retrouve très vite dans un engrenage sans fin, où il fait de nouvelles rencontres, collègues ou patrons, encore croyants qui ne feront qu’accentuer la chambre à écho dans laquelle il se trouve. Parfois, cela va même d’autant plus loin qu’ils connaissent également des magnétiseurs, sourciers ou autre charlatans aux prétendus pouvoirs magiques. A titre personnel, il m’est arrivé de consulter un coupeur de feu par téléphone après m’être brûlé la main, sur les conseils d’un de mes patrons qui connaissait personnellement le monsieur et ses extraordinaires compétences. J’ai été incitée à ne pas consulter de médecin. Ce genre de “conseil” présente un double avantage pour un employeur : il renforce les convictions de son employé, et il n’aura pas à payer les frais inhérents à la prise en charge par un médecin conventionnel ou un potentiel arrêt de travail.

Il existe de nombreuses croyances ancestrales dans le monde paysan : influence de la lune sur les hommes et les végétaux, pouvoirs des magnétiseurs, rebouteux ou autre sourciers, le tout, mêlé à un catholicisme encore très présent dans les zones rurales

Ce mélange entre paganisme, pseudoscience et christianisme est un terreau extrêmement fertile pour l’anthroposophie. La plupart des agriculteurs en biodynamie sont imprégnés depuis l’enfance, via leur éducation, de pensées magiques. Il leur sera, dans de telles conditions, bien plus aisé d’adhérer au syncrétisme[3] de R. Steiner. Et même s’ils n’auront pas nécessairement accès à toutes les inepties de l’anthroposophie, ils en apprécieront la surface, correspondant à leurs croyances les plus ancrées. Ainsi, lorsqu’ils ont une conscience écologiste, et qu’on leur propose une agriculture plus “bio que bio”, en connexion avec la lune et proche de la terre, ils ne sont pas gênés par la vitrine plus ou moins ésotérique de la biodynamie, mais bien au contraire, sont séduits par ses promesses.

Le mépris de classe est très prégnant dans le milieu de l’agriculture biodynamique, où l’on considère que les saisonniers stagnent en bas de l’échelle sociale par manque d’éducation, tout comme une large majorité de la population considère que l’intelligence se calcule au nombre de diplômes. Les paysans en biodynamie ont pour la plupart une certaine érudition (qui contribue d’ailleurs à séduire leurs employés), ils semblent pour la plupart d’une sensibilité humaniste mais se trompent largement en soutenant une agriculture issue d’une entité extrêmement libérale aux relents de racisme. Alors, à grand renfort de paternalisme d’apparence bienveillante, ils cultivent malgré tout une condescendance grossière à la limite du supportable.

Malgré la grande mobilité des saisonniers, qui voyagent de régions en régions, au gré des divers travaux à réaliser dans les champs, il existe une forme d’enfermement dans la pensée magique. Il est difficile de faire preuve de scepticisme, ou de modérer les propos lorsqu’on fréquente les fermes en biodynamie. Au mieux, on ne sera pas écouté, au pire, on sera rejeté, traité de technophile aveuglé par les mensonges de Monsanto et de Big Pharma. Il y a une injonction à rester en cohérence avec le reste du groupe, à ne pas faire de vague, à croire ou faire semblant de croire aux croyances ésotériques.

Comment sortir de l’embrigadement mental dans ces conditions ?

A force de s’imprégner de défiance vis à vis de la société, les saisonniers auront une forte tendance à mépriser tous ceux qui ne sont pas dans les mêmes croyances qu’eux même ou que leurs collègues. Il existe une forte porosité entre les croyances anthroposophes et le conspirationnisme. Ils risquent alors de rompre avec leur entourage familial, considérant que les membres de leurs familles sont aveuglés par les médias “main stream”, devenus des moutons effrayés par les idées alternatives véhiculées par leur nouvel entourage. Vivant bien souvent sur les routes, ils perdent toute stabilité et perdent leurs ancrages. Le plus dramatique dans tout ça, c’est que les familles ne soupçonnent généralement pas que leurs proches sont victimes de dérives sectaires, ces derniers n’étant pas enfermés dans une communauté fixée autour d’un gourou. Lorsqu’on entre dans ce système de croyance, on devient “prudent”. On apprend à ne pas parler de nos nouvelles croyances à notre famille ou notre entourage cartésien. C’est une manière inconsciente d’éviter la dissonance. Il est important pour les familles de rester vigilantes, d’autant plus lorsqu’un proche s’engage de manière répétée en biodynamie.

Pour conclure

Je dirais que pour lutter contre de telles dérives, il serait bon que chaque personne consciente de cet état de fait communique sur ce sujet. Les journalistes font trop souvent la promotion de la biodynamie, les rayons de littérature ésotérique des grandes surfaces s’élargissent à vue d’œil, des cartes de visites de thérapeutes alternatifs pullulent sur les espaces petites annonces, des gourous font des ravages sur internet. La seule chose que nous puissions faire, c’est de communiquer sur ses sujets. La prévention est la meilleure des solutions. Il faut toujours rester vigilant face aux discours trop séduisants.

Quant aux saisonniers, plus ils rencontreront du mépris, plus leur défiance grandira et plus ils s’enfonceront dans des croyances “magico-toxiques”. Je lance ici un appel, pour faire comprendre au lecteur que ces travailleurs ne sont pas des paresseux décérébrés, se droguant grace aux aides sociales et vivant de vos impôts. Ce sont des courageuses personnes qui effectuent des taches pénibles 8 heures par jour, dehors, sous la pluie ou sous un soleil de plomb. Ce sont eux qui vous nourrissent. Cesser le mépris sera déjà un grand pas en avant.


[1] Psychogénéalogie : pratique pseudoscientifique développée dans les années 70, selon laquelle les évènements, les traumatismes, les secrets et les conflits vécus par les ascendants d’un individu conditionnent ses faiblesses constitutionnelles, ses troubles psychologiques, ses maladies, voire ses comportements étranges ou inexplicables. Cette pratique est critiquée pour risque et dérives sectaires, et peut notamment amener à de faux souvenirs induits.
[2] Sylvothérapie : thérapie non conventionnelle qui repose sur l’idée qu’être dans une forêt ou à proximité d’arbres aurait un effet bénéfique sur le bien-être et la santé.
[3] Syncrétisme : combinaison de doctrines, de systèmes initialement incompatibles. Système philosophique ou religieux qui tend à faire fusionner plusieurs doctrines différentes.
[4] Akasha : concept sanskrit qualifiant la substance de l’espace, du ciel, de l’univers et de la vie. Ce concept qualifie ce qui est omniprésent, unique, éternel et imperceptible. Celui que voit l’Akasha (annales akashiques, concepte de l’occultiste Helena Blavatsky) accède à tous les secrets de l’univers et à la connaissance absolue.

Illustration par Kavus©123RF.com

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